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Mer 1 Jan - 2:47
La Genèse

Théologie.


Créée et façonnée par l’épée légendaire tenue par Hyllyendhil la déesse mère, Aro était jadis une terre riche et prospère, bénie par la déesse qui le modela avec amour et tendresse. Elle érigea avec attention chaque montagne, creusant ensuite les mers, les lacs, les fleuves et les rivières. Vint ensuite les forêts, verdoyantes, luxuriantes, les plaines couvertes d’herbes grasses et de fleurs aux couleurs chatoyantes. Elle créa le soleil qui apportait chaleur et lumière à ce monde jusque-là plongé dans le noir, et comme il fallait maintenir un certain équilibre, Hyllyendhil créa la lune et les étoiles pour venir illuminer la nuit. Mais malgré la beauté incroyable de sa création, quelque chose semblait manquer : la vie.

D’abord, la Déesse créa les animaux, à plumes, à poils, à écailles, pour cela, la mère de tout ne manqua nullement d’imagination. Elle s’amusa à inventer des centaines, des milliers d’espèces d’insectes puis lâcha tout ce petit monde qui se déversa sur Aro telle une nuée sombre grouillante de vie. Chacune de ses créations trouva rapidement sa place, ils se reproduisirent rapidement, s'épanouissant en ces terres généreuses. La vie était certes là, mais cela ne suffit toujours pas à la déesse qui décida d’inventer une nouvelle espèce : l’Homme. Pour cette espèce si particulière, Hyllyendhil prit son temps. Elle réfléchit au moyen d’équilibrer l’être, lui soufflant l’intelligence pour compenser ses faiblesses physiques. Elle le voulut bipèdes pour lui laisser les mains libres afin qu’il puisse créer et façonner ce monde à son tour. Puis lorsque son ultime création fut prête, elle déposa ses représentants sur Aro, avant de les abandonner là, nus et désarmés, prêt à relever le défi de survivre en ces terres dont ils ne savaient encore rien.

Sa création lui apparut alors comme parfaite et la déesse se régala à la faire découvrir à ses trois enfants, ses toutes premières créations qu’elle aimait plus que tout avant de leur attribuer une tâche, un rôle à chacun.

Lyzandar, l’aîné, fut nommé Dieu de la lune, du chaos et de la mort.
À Erealya, la cadette, on la nomma déesse du soleil, de la lumière, de l’amour et de la vie.
Et enfin, au benjamin, Aen, ni masculin, ni féminin, Hyllyendhil le nomma dieu du cosmos, de l’harmonie, et de l’ordre. C’est à lui que l’on attribua la lourde tâche de maintenir l’équilibre en ce monde ainsi que l’entente entre ses deux aînés. La déesse mère n’en a jamais rien dit, mais Aen était bel et bien son enfant favori, sa plus belle création.

Pendant des millénaires, les quatre dieux veillèrent sur Aro, le voyant changer, évoluer. Admirant la capacité de toutes ces créatures à s’adapter à leur environnement, plus particulièrement l’Homme pour qui Hyllyendhil et Erelya vouaient une véritable admiration, contrairement à Lyzandar qui se mit peu à peu à les mépriser puis à les haïr.

Puis un jour, Hyllyendhil disparut abandonnant son monde, ses enfants et son épée. De sa lame, l’on en forgea trois autres qui furent attribuées à chacun des dieux.
Dullandar , la plus sombre fut donnée à Lyzandar. L’on dit que sa lame était aussi noire que son âme…
Aevern, l’éclatante, fut offerte à Erealya.
Quant à Dhuenara, l’épée divine à la lame d’or, elle trouva tout naturellement place dans la main d’Aen qui jura de ne jamais la brandir.

Chacune de ces armes attribua de nouveaux pouvoirs à son porteur, des pouvoirs dont nous, humains, nous ne savons rien, mais que nous devrons pourtant redouter.
Isalia (c) 16




L'ère d'Aen

Théologie.


Ainsi, les trois enfants de la déesse mère devaient s’allier pour maintenir l’équilibre en ce monde dont ils venaient d’hériter. Mais Lyzandar ne l’entendit pas de cette oreille, il se fichait de l’équilibre et de l’harmonie et souhaitait n’apporter que haine et chaos, puisque telles étaient les sombres tâches que lui avait allouées sa mère. Ainsi, il fit naître la peur, la maladie, les créatures peuplant Aro se mirent à craindre la nuit, l’ombre et le noir.

Alors, voyant cela, Erealya, fit naître la joie, l’espoir et la paix. Afin de réchauffer les âmes des Hommes et leur assurer la prospérité et surtout pérennité, tout en contrant la mort, elle créa l’amour.

De cet événement marquant le plus gros changement dans la vie des Hommes, naquit une mésentente entre frère et soeur, qu'Aen eut bien du mal à contenir durant des millénaires. Le Dieu sage essaya de leur faire comprendre que ce monde ne pouvait fonctionner qu’avec un savant mélange de lumière et de ténèbre.

“Il ne peut exister d’ombre sans lumière.”

Mais rien n’y fit. Lyzandar et Erealya se détestaient. Le dieu trouvait les Hommes bien trop puissants, dérangeants. Ils troublaient l’équilibre voulu par leur mère en s'installant et construisant n’importe où, troublant ainsi la paix des animaux dont ils se nourrissaient sans vergogne et dont ils détruisaient l’habitat pour construire leurs villes immondes. Il les haïssait, chaque jour un peu plus, mais son frère et sa sœur ne voulaient rien entendre de ses revendications. Ainsi, leurs conversations dégénéraient systématiquement en disputes de plus en plus violentes, jusqu’au jour où le dieu du chaos brandit son épée contre sa cadette qui s’opposait une nouvelle fois à l’éradication des humains.  

La Lune et le Soleil levèrent leurs armes sacrées l’un envers l’autre. Un combat fit rage. Sur Aro, des averses diluviennes se déversaient à chaque goutte de sueur lâchée par Erealya. Des montagnes sortirent de terre à chaque choc entre les lames divines. Des continents bougèrent entre chaque grognement de haine de Lyzandar.

Après des jours de combats acharnés transformant définitivement le visage d’Aro, causant ainsi la disparition d’un bon nombre d’espèces, la bataille prit fin lorsque les lames de Dullandar et de Aevern se brisèrent en un choc ultime. Les débris des armes déferlèrent sur Aro, plus particulièrement à l’endroit où se trouve le royaume d’Aerden aujourd’hui. Les survivants crurent que le ciel se déchirait au-dessus de leur tête avant que les étoiles en tombent pour venir s’écraser sur Aro.

Furieux, ivre de haine et perdant la majorité de ses pouvoirs en cet instant, le Dieu du chaos lâcha une armée de bêtes immondes et violentes sur les survivants de l’humanité avant de disparaître. Il voulait se venger, les éradiquer définitivement. Hélas, Erealya, affaibli, ne put rien faire, et lorsqu’Aen arriva, il était déjà trop tard. Le mal était fait. Alors, puisant dans ses dernières forces, la déesse de la lumière à part activa tous les fragments d’armes mélangés et disséminés, leur donnant vie afin de protéger la création de sa mère.

“Hylliendhil les protégera,” soupira la déesse avant de sombrer dans un profond sommeil dont elle ne se réveillera pas.

Aen se retrouva donc seul, dieu unique et dernier détenteur du pouvoir sacré. Il se donna la mission de rétablir l’équilibre de ce monde brisé.
Isalia (c) 16




L'ère des Fils

Théologie.





A présent seul à veiller sur Aro, le Dieu suprême se sentit quelque peu perdu. Il passa donc énormément de temps à observer ce monde qu’il ne connaissait, finalement, que très peu. L’on dit qu’Aen serait descendu des cieux pour se mêler aux Hommes, pour apprendre à leur contact, pour comprendre ce dont ils auraient besoin à l’avenir. L’on dit même que le Dieu serait devenu le principal conseiller du Roi Merevick IV et qu’il serait à l’origine de la construction des imposantes murailles qui entourent les grandes cités. Parce qu'il devait à tout prix préserver le libre arbitre, Aen savait qu’il ne pourrait guère faire plus pour la création favorite de sa mère.

Ainsi, plus tard, lorsque les Hommes commencèrent à démanteler les temples dédiés à ses aînés pour utiliser les pierres lors de l’édification des remparts, Aen ne bougea pas le petit doigt, quand bien même la tristesse s’empara de son coeur. Le benjamin décida ensuite de partir à la recherche des éclats égarés d’Aevern afin de les récolter avant de les ranger précieusement dans le tombeau de sa soeur, en prévision de son éveil. Ceci fait, le Dieu décida de se retirer à son tour, pour laisser ce monde aux hommes qui ne cessaient de croître, malgré la malédiction de son aîné. Ils prospéraient, envers et contre tous, refusant de plier face aux abominations créées par Lyzandar.

Du haut de son trône céleste, il les observa régler le problème à leur manière, usant de volonté, de force et surtout de cet esprit fraternel qui semblait tant manquer aux fils d’Hyllyendhil. Le Dieu s’en émerveilla au point de penser que cela suffirait à repousser les humains corrompus par le chaos. Hélas, les dieux aussi peuvent avoir tort, l’histoire divine l’avait déjà prouvé à maintes reprises. Le Dieu ne le réalisa que lorsque la cité sacrée d’Aendel et ses habitants furent saccagés sous ses yeux. Ce n’est qu’après ce sombre événement qu’Aen décida d’intervenir, brisant Dhuenara pour laisser ses fragments inspirer les hommes à leur tour, avant de libérer ceux d’Aevern.
Isalia (c) 16
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