Dieu originel de l'équilibre, de la justice et de l'harmonie, Aen est aujourd'hui responsable de tout, comme le fut sa mère autrefois.
Pourtant, à l'origine, Aen n'était que le Dieu neutre, celui qui était chargé de maintenir l'équilibre en changeant les saisons, en pesant le poids des vivants et des morts pour créer les âmes qui prendraient vie sous le souffle de sa soeur. Aen n'était finalement que l'ouvrier des deux autres, mais aussi celui qui servait de médiateur afin d'apaiser les tensions entre ses aînés.
Aen était probablement le plus sage des fils, garant du libre arbitre, le Dieu refusait de prendre part à la vie des Hommes qu'il se contentait d'observer. Sa soif d'apprendre en a fait le dieu des sciences, sa statue orne d'ailleurs la façade de la grande académie d'Esta.
Hylliendhil
Déesse mère
Selon les textes sacrés, Hyllyendhil est celle qui est à l'origine de tout. Elle aurait créé le monde, mais aussi le soleil et la lune. C'est elle qui a donné naissance aux fils et qui apporta la vie sur Aro avant de léguer sa création à ses enfants. Avant cela, elle aurait partagé l'ensemble de ses pouvoirs divins entre ses enfants à l'image de son épée gigantesque qu'elle divisa en trois avant de l'offrir aux fils.
Dans les textes, sa disparition est décrite de manière plutôt floue et personne ne sait réellement ce que serait devenue la déesse mère.
De nos jours, de part son symbole de mère, Hyllyendhil est encore priée par les femmes qui peinent à tomber enceinte ou pour qui les fausses couches assombrissent leur mariage.
Il n'existe qu'une seule et unique statue de la déesse mère. Celle-ci se trouve au centre de la capitale.
Lyzandar
Dieu du Chaos
Fils aîné de la déesse mère, Lyzandar représente tout ce qui est sombre en ce monde. La mort, la maladie, la famine. Il est le père des monstres qui peuplent nos terres venant cueillir la vie de manière aléatoire simplement pour répondre à la haine qu'éprouve leur créateur pour les humains et la vie de manière générale.
Lyzandar est décrit comme un être brutal et colérique. La violence de ses disputes avec sa soeur seraient responsables d'un grand nombre de changement dans les paysages sculptés par sa mère.
Son humeur serait à l'image de la lune, changeante, mais l'on dit aussi que cela ferait partie de son tempérament manipulateur. Dans les anciennes croyances, l'on disait que Lyzandar aimait par dessus tout prendre forme humaine avant de descendre sur Aro pour créer la discorde parmi les Hommes apportant ainsi la guerre. L'on dit aussi que sa voix résonne aux oreilles des assassins juste avant que ceux-ci ne passent à l'acte.
Les prières que l'on lui adressait, jadis, tenaient plus de la supplication, lorsque quelqu'un mourait, on demandait au dieu de prendre le défunt en pitié et de lui accorder la paix sur la lune qui est perçue comme le royaume des morts.
Erealya
Déesse de la lumière
Maîtresse du soleil, Erealya représente, à l'instar de son frère aîné, tout ce qui est bon en ce monde. Déesse de l'art, de la connaissance, de l'amour et de la joie, la fille unique d'Hyllyendhil aimait les humains au point même de se sacrifier pour eux. Erealya représente la vie, sous toutes ses formes, animale comme végétale. Muse des artistes, l'on disait qu'elle aimait leur apporter l'inspiration en venant chantonner à leurs oreilles.
L'on disait aussi que la déesse venait apporter l'amour et la paix à tous ceux qui souffraient. Les textes parlent de son amour inconditionnel pour les humains. L'on parle d'une déesse pleine de douceur qui n'hésitait pas à apparaître aux mourants afin de les accompagner jusqu'aux portes du royaume de son frère où elle plaidait en leur cause, dans l'espoir d'apaiser la colère de son aîné. On disait également, que lorsqu'un enfant trouvait la mort, elle venait le chercher pour l'emmener dans son propre royaume, le soleil, afin de leur offrir une nouvelle vie où elle serait leur mère.
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Aen
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Aen
Ven 24 Jan - 22:13
Culture
Si les dieux ont longtemps inspiré les Hommes de ce monde, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Même si nul ne doute de leur existence, il n’est plus si commun de les honorer comme nos ancêtres le faisaient autrefois. Une certaine rancœur face à ces guerres divines plane dans l'esprit de ces pauvres humains qui n'avaient rien demandés dans tout ça.
Des temples de Lyzandar et d’Erealya ne restent que les fondations, les pierres ayant été utilisées pour les fortifications des grandes villes, il y a de cela plusieurs siècles, ne reste plus que leurs symboles dans le temple du Dieu suprême. Seul le culte du Dieu unique et suprême perdure réellement encore de nos jours, même si celui-ci se fait de plus en plus discrêt et surtout personnel. Les Hommes ont depuis longtemps déserté les temples pour prier chez eux n’effectuant que quelques pèlerinages de temps à autres aux épées d’Hyllendyl, aujourd’hui totalement inaccessibles.
Les temples d’Aen sont généralement de taille modeste et ne sont utilisés que pour les cérémonies religieuses tenant plus de la tradition que de la foi pure et dure. On s’y retrouve au moment des mariages ou encore des funérailles, même s’il est de plus en plus courant d’organiser ces célébrations si particulières à l’extérieur. Les prêtres et les prêtresses sortent de plus en plus des temples, en dehors du fait de se rendre aux chevets des malades ou des femmes venant de donner naissance afin de leur accorder leur bénédiction.
Leur statut n’a plus rien de privilégié, le royaume ne leur accorde plus de financement particulier, si bien que les représentants d’Aen sont souvent obligés de travailler pour assurer leur survie, les dons des fidèles ne suffisant plus à entretenir les temples. Et si autrefois il leur était interdit de se marier ou d’engendrer une descendance, ce n’est plus le cas de nos jours. Les prêtres et prêtresses font partie intégrante du peuple, au même titre que les paysans.
Vous l’aurez probablement compris, la religion est avant tout quelque chose de très personnel et tient plus du folklore, de la tradition que de la foi fervente et dévouée comme ce fut le cas durant l’ère des fils. Toutefois, on retrouve dans chaque maison un petit autel dédié à Aen sur lequel il est de coutume de placer un peu de nourriture chaque jour, en offrande. On se place devant celui-ci pour adresser quelques prières au Dieu, mais il arrive aussi que les femmes prient Hyllyendhil elle-même, lorsqu’elles semblent souffrir de problèmes d’infertilité. On l'honore encore aujourd'hui puisqu'elle reste la mère de tout.
Les anciens Dieux sont malgré tout toujours honorés eux aussi. C'est le cas une fois par an, pour chacun d’entre eux, lors des changement de cycle et de saison.
Isalia (c) 16
Aen
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Aen
Ven 24 Jan - 22:58
Lieux de cultes
Hyllyendhil
Lieu de pèlerinage
Plantées sur un rocher bordant le lac Rilhir, les trois épées sacrées dominent la vallée d'Eäranor depuis la nuit des temps. Nul ne sait comment elles sont arrivées là, ni même quand. Mais la légende raconte qu'avant de disparaître, la déesse mère les auraient érigées elle-même, comme pour assurer qu'elle serait toujours-là, quelque part, pour veiller sur tous ses enfants, déités comme humains. Certains pensent tout bonnement qu'il s'agit en réalité de la tombe d'Hyllyendhil puisque la déesse avait affirmé que rien n'était jamais éternel, pas même les dieux. Un grand mystère entoure donc ces trois reliques, un mystère grandement entretenu par les prêtres.
Néanmoins, l'endroit a toujours servi de lieu de recueil aux fidèles qui s'y rendaient chaque année pour manifester leur amour, leurs remerciements à travers leurs offrandes et autres prières spécialement adressées à la mère de tout. Du moins, ce fut le cas, jusqu'à ce que les Thae-les s'emparent de la région après avoir détruit Aendel. Plus personne ne s'y rend à présent, on y trouve bien trop de monstres et la possibilité de croiser des Thae'les en patrouille n'est pas à négliger. Par conséquent le roi en a interdit l'accès, compensant cette perte en demandant à chaque village d'ériger leur propre autel dédié à la déesse mère, afin que le peuple puisse continuer de verser leurs offrandes à Hyllyendhil.
Les temples d'Aen
Lieu de culte
Autrefois, les Temples étaient les bâtisses les plus imposantes des grandes cités. La plupart d'entre eux ont disparu, leurs pierres ayant été utilisées ailleurs. Aussi, ne restent à présent que les trois Temples d'Aen situés respectivement à Esta, à Lyzandel et à Ereal. Les deux derniers étant situés dans des villes jadis dédiées à ses aînés, les Temples du dieu y sont de tailles modestes. Le plus grandiose de tous se trouvait quant à lui à Aendel, mais celui-ci fut détruit lors de l'attaque des Thae'les.
Aujourd'hui donc, le temple principal se trouve dans la capitale du royaume. Il y est certes plus imposant qu'ailleurs, néanmoins tous sont bâtis en suivant le même modèle. Toutefois, même s'ils sont dédiés à Aen, vous ne trouverez à l'intérieur aucune représentation du Dieu, mais à contrario, vous retrouverez plusieurs petits détails évoquant l'ensemble du panthéon divin.
Attention : Les grands temples, tels que celui-ci, sont généralement réservés à la noblesse en dehors des grands événements. D'autres plus petits et aux parements bien plus modestes sont laissés à l'usage des gens du peuples.
La Nef
Lieu de culte
La nef est la plus grande salle du temple, c'est aussi par celle-ci que le peuple entre lorsqu'il souhaite se recueillir. C'est également là que sont célébrer la plupart des cérémonies telles que les mariages et les funérailles.
Au fond de chacune d'elle, près des vitraux toujours dépourvu de décoration, vous apercevrez le trône du Dieu, dressé-là dans l'éventualité et surtout l'espoir que celui-ci décide de leur rendre visite sur Aro.
Le Lignum
Lieu de culte
Dans l'aile ouest de chaque temple, sous une voûte laissée à ciel ouverte se trouve le Lignum et son arbre divin servant de témoin du changement des saisons. Lors des fêtes de changements de cycles, il est de coutume pour le peuple de venir danser autour des piliers entourant l'arbre pour symboliser la révolution annuelle.
Le Sacrifium
Lieu de culte
Dans l'aile est, vous trouverez la salle des offrandes. L'autel dédié aux dons se trouve sous un imposant mobile forgé en acier recouvert de feuilles d'or. Là encore, aucune représentation claire du Dieu suprême, mais sous l'immense mobile toujours en mouvement vous saurez déceler les symboles des quatres dieux.
Le plus grand globe représente Hyllyendhil, les trois plus petits symbolisent les fils, vous les reconnaîtrez grâce aux gravures apposées sur leurs faces respectives. Les autres boules, bien plus modestes, symbolisent les humains, les animaux, la vie, la mort, etc.
Autels familiaux
Lieu de culte
Dans chaque foyer aerdéen vous trouverez un autel, souvent très modeste, dédié aux offrandes journalières offertes à Aen. Il est de coutume de lui adresser une prière, toujours brève, chaque matin, avant de quitter la maison.
L'on y dispose une bougie, toujours rouge, appelée rubéus symbolisant la chance. L'on offre également un peu de nourriture, selon les moyens du foyer, morceau de pain, fruit, pâtisserie pour les plus riches.
Aen
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Aen
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Aen
Ven 24 Jan - 23:35
Les représentants
Les Absolutus
Non Jouable
Les absolutus vouent leur vie au culte auquel ils se sont donnés corps et âme. Pour se faire, ils n'ont plus de nom, leur visage est caché et leurs tenues sont toutes identiques. Parmi eux, se trouvent autant d'hommes que de femmes, même s'il nous est impossible de l'affirmer. Ces prêtres si particulier n'ont plus aucune identité. Ils vivent entre eux dans les sanctificium où il est interdit d'entrer à nul autre qu'eux.
Ils ont fait voeux de célibat, de silence aussi. Ils n'ont d'autre but que celui de prier sans jamais se mêler aux Hommes. Il est courant de les voir déambuler en silence dans les grands temples, tenant leurs deux mains toujours jointes, mais jamais au grand jamais ils ne poseront un regard sur vous.
Leur apparence impressionne tant que les enfants en ont généralement peur. Ce ne sont pas des prêtre(sse)s qui attirent les autres, au contraire.
Considérés comme sacrés, le roi subventionne généreusement leur mode de vie, leur offrant ainsi confort et nourriture. Ce fait attire tout particulièrement les familles pauvres qui n'hésitent pas à leur "offrir" leurs enfants en "trop". Les absolutus ont la tâche de brûler les corps des défunts avant de livrer leurs cendres à mère nature.
Les patriares
Ce sont des prêtres importants en Aerden. Ce sont eux qui gèrent les grands temples et se chargent des cérémonies importantes. Autrefois, ils guidaient les pèlerins jusqu'aux épées Hyllyendhil, à présent ils se contentent d'offrir les prières et bénédictions sur les autels dédiés à la déesse mère.
Prêtres des prêtres, ils recueillent les confessions de leur confrères et consoeurs, des nobles aussi, mais jamais des membres du peuples.
Ils conseillent également les seigneurs, se chargent de mettre le livre sacré à jour, à le traduire avant de le donner aux prêtres de moindre importance, qui eux se doivent d'en faire des copies ou encore de les décorer.
Leurs tenues sont généralement identiques à celle de l'image ci-dessus, même s'il n'y a pas particulièrement de code vestimentaire à respecter, mis à part la couleur noire qui les différencie des prêtres qui eux sont en blanc.
Les matriares
Parmi les prêtresses les plus âgées se trouvent les matriares. Véritables matriarches du cultes, ces prêtresses sont régulièrement consultées par les femmes pour bénéficier de leurs précieux conseils.
Les matriares sont choisies pour leur sagesse et leur douceur. Ce sont elles qui sont envoyées auprès des mourants pour les accompagner jusqu'à leur dernier souffle, même si c'est généralement un prêtre qui administre les derniers sacrements.
Comme tous les membres du clergé, les matriares apparaissent généralement en public le crâne dissimulé sous une capuche. Néanmoins, leur rôle étant de se montrer plus proches des Hommes que du divin, il n'est pas rare de les voir retirer leur voile lorsqu'elle se trouve dans leur domaine privé.
Prêtres et Prêtresses
Jeunes et moins jeunes représentants du cultes, les prêtres(ses) n'ont qu'un rôle plutôt sommaire, mais néanmoins indispensable dans le clergé.
Parmi leurs nombreuses tâches, on les voit régulièrement assister les Patriares et les Matriares. Ils recueillent les confessions des gens du peuple, aident à fournir des vêtements et de la nourriture aux nécessiteux, s'occupent des enfants de l'orphelinat.
Les prêtresses jouent également le rôle d'infirmières dans les dispensaires par exemple auprès des médecins et autres soigneurs qu'elles assistent.
Les prêtres se chargent de copier le livre sacré, les plus talentueux d'entre eux peignent les saints ornements.
Le royaume ne finançant plus le clergé, hormis pour l'entretien des grands temples et des absolutus, il n'est pas rare de voir un prêtre ou une prêtresse exercer un autre métier à l'extérieur du temple. L'on en rencontre beaucoup dans l'académie, par exemple, certains en sont même professeurs.
Parmi les prêtresses, certaines deviennent même médecins, sage-femmes.
Hormis les absolutus, tous les membres du clergé peuvent se marier, avoir des enfants, comme tout un chacun.
Les novices
Apprentis clercs, les novices se distinguent par leur toge blanche dépourvue de capuche, commune aux hommes et aux femmes.
Leur formation durent généralement cinq ans, le temple n'acceptant pas d'élèves avant leur quinzième anniversaire, vous ne croiserez donc aucun enfant.
Si jadis, les novices vivaient dans les mémentuems, ceux-ci sont à présent logés chez des prêtres et prêtresses qui les accueillent tout en endossant le rôle des maestre.
Durant ce temps, en plus de leur formation, les novices sont en charge de l'entretien du temple et de ses jardins. Ils se doivent de porter constamment un exemplaire du livre sacré à leur ceinture.
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